Sénégazelle - L'évènement féminin sportif et de solidarité

Il était une fois...

L'histoire de la Sénégazelle a débuté ici, à Foundiougne. L'hôtel Foundiougne accueillait l'équipe, toute la semaine. Celles qui ont participé à la course à cette époque, se souviennent encore du passage d'une rive à l'autre, en pirogue, en pleine nuit, pour accéder à l'hôtel.

D'un glorieux passé, la ville a malheureusement perdu peu à peu ses atouts et le déclin était une évidence. En revanche, ces dernières années, la zone bénéficie d'un développement spectaculaire : des infrastructures routières, un port et le pont inauguré en janvier 2022. Souhaitons que Foundiougne puisse retrouver son lustre d'antan.

C'est donc sur les bords du fleuve Saloum que nos "drôles de dames" ont passé leur première nuit en bivouac. Les écarts de température sont importants et la nuit est fraîche.

2ème étape, dite "l'étape du Baobab". Une étape roulante, avec le vent de côté et le soleil dans le dos. Les concurrentes partent du campement, longe le fleuve jusqu'au ravito, à proximité du petit village de pêcheurs. Quelques centaines de mètres plus loin, l'accent est mis sur la dangerosité d'une traversée de route, encadrée par le staff, puis elles se dirigent vers l'arrivée à l'école élémentaire TAFSIR ALIOU MOR BOYE.

Après les festivités, ce sont quatre groupes qui sont formés afin de se répartir sur quatre écoles différentes dont beaucoup de tout-petits, entre 2 et 7 ans. Plus de 800 enfants dotés aujourd'hui.

Pour regagner les véhicules, la Team a pu flâner au marché. Au lieu d'échanges entre cultivateurs, éleveurs et pêcheurs où vous pouvez aussi trouver des pneus, recharger votre portable, de la ficelle, de quoi réparer une charrette ... tout ce qui est de la vie courante, en aucun cas un marché touristique.

Après le déjeuner, une balade en pirogue, dans les bolongs, est proposée. Certaines devront sans doute se reposer puisque la pression, la chaleur, ont déjà éprouvé certains organismes. Le staff médical, composé de Emilien LAVAUD, médecin, et Vincent CAHU, infirmier, veille.